lundi 25 juin 2012

Un weekend à Buenos Aires

L'hiver est là mais le soleil aussi ! Le samedi on en profite donc pour flâner chez les vieux bouquinistes du parc "Rivadavia". On y trouve de tout, même quelques livres en français et dans la section "auto-aide" un ouvrage indispensable : "comment devenir riche sans résilier sa carte bancaire " !

Le père (Noël) est passé !
Livre et lecteur toute catégorie !
Quand le soleil décline, c'est l'heure d'aller suivre le match de foot au café de la esquina (de l'angle) devant un submarino (verre de lait chaud dans lequel on trempe une barre de chocolat). Nous sommes soulagés : River Plate (équipe mythique de BA) remonte en première division grâce en partie à un arbitrage quelque peu déséquilibré... Ouf il n'y aura pas de dépression générale chez les supporters de River, ils pourront aller travailler lundi sans problème !


Le dimanche matin Romain et son père sont allés écouter les violoncelles argentins au teatro Colon, moi je ne suis pas levée après la soirée chez notre copine Charlotte ! 

Le teatro Colon depuis le poulailler



On se rejoint dans une de nos meilleures adresses de BA : Le café Rivas du quartier des antiquaires de San Telmo. Petite balade digestive entre les étals divers et variés du marché, petite pause pour regarder les danseurs de tango.

Au café Rivas
San Telmo
Les siphons


Une milonga de plein air 


Et puis retour au bercail dans un bus plein à craquer !
Et aujourd'hui lundi, Romain est au travail, Jean-Paul à ses visites et moi à mes cours de français !

lundi 18 juin 2012

Le Fitz Roy à toute heure !

Il méritait bien un article à lui tout seul, vu le nombre de portrait qu'on lui a tiré du matin au soir !

A l'aube du premier jour
A l'aube du deuxième jour
09 : 01 : 43, l'aube pour flemmard !
10 : 10 : 32
10 : 55 : 16
12 : 59 : 50
18 : 19 : 44 
18 : 56 : 11

mardi 5 juin 2012

Voyage en terre australe

Romain ayant loupé le voyage précédent, on a suivit les conseils de la famille : il ne pouvait pas rater ça!

Nous voilà donc levé à 4h du matin pour un départ matinal vers le grand Sud. C'était sans compter avec le laxisme de la compagnie aérienne nationale... Au bout de 3h d'attente sans explications, les Argentins ont commencé à élever la voie pour au moins obtenir quelques informations. Et suite à ça nous embarquions... Va-t'en savoir pourquoi maintenant et pas avant !
La Patagonie vue du ciel
Ca y est on y est !
Arrivés sous un ciel bleu magnifique, on prend un bus direction El Chalten pour aller rendre visite au Fitz Roy (pain de sucre de la Cordière des Andes argentine que l'on vous avait déjà présenté au précédent voyage). On a eu droit a un petit échantillon de classiques musicaux qui devrait vous rappeler  quelques souvenirs (ou pas) : France Gall (Ella, elle l'a), Elsa (T'en vas pas), François Feldman (Les valses de Vienne). On ne vous citera pas tout, trop horrible...  

Forêt du Sud aux couleurs d'automne
Mirador los Aguilas
De gauche à droite : le cerro Solo, La Torre, le Poincenot et le Fitz Roy
El Chalten version hivernale

Premier point de vue sur le Fitz Roy, Youpi on le voit !!! (Pour info : le paysage est assez régulièrement un mur gris de nuage ne laissant rien dévoiler de la chaine de montagne...)
Pas de vent, pas de nuage, l'appareil photo fonctionne, la chance est avec nous.


Brrr, il faisait froid quand même
Le Poincenot et le Fitz Roy
Romain avec le glacier Piedras blancas en fond

On est arrivé !

Le second jour nous avons lutté contre le vent pour grimper au sommet du "Lomo del Pliegue Tumbado". J'ai développé la technique singesque pour passer les névés pentus au désarroi de Romain ayant lui accompli son évolution normale de bipède...


Femelle du pic vert
Mâle pic vert
Romain surplombant le lac et le glacier de la Torre qui est dans les nuages
Lomo del pliegue Tumbado
Petite montée d'adrénaline avant d'arriver au sommet :
vais-je glisser et faire un beau roulé-boulé jusqu'au pierrier ?
Nous étions seuls avec une vue à 360° en train de respirer de l'air pur et bien loin du trafic et de la pollution de BA. J'ai pu chanter à pleins poumons en haut des montagnes comme dans le "génie des alpages" !

Au sommet !
De gauche à droite : lomo del pliegue tumbado, cerro solo, le petit bout dans les nuages c'est la Torre qui se dégage, le Poincenot et le Fitz Roy
On a quitté El Chalten sous la pluie, direction El Calafate et le glacier Perito Moreno.
On a retrouvé un Français à l'auberge et malgré le temps hivernal on ne s'est pas dégonflé pour se faire un asado (grillade) dehors. Les 2kg de viande se sont avérés légèrement trop importants pour nous trois donc on a convié l'aubergiste à notre table. Il n'en revenait pas que des Français sachent faire un barbecue...
El Calafate


On a bien rigolé quand on a abordé les tics/langage des signes des uns et des autres. A quoi reconnait-on un Français ? Sa baguette et son béret, non vous n'y êtes plus ! C'est à sa façon d'hausser les épaules en émettant un son plus ou moins bref en expulsant l'air au travers des lèvres fermées (pfffuuu).


Là le mauvais temps nous a rattrapé et nous avons chaussé les crampons sous la neige. Mais c'était plutôt féérique.


Un petit whisky offert par la maison pour se réchauffer à la fin de la balade
Le temps s'est dégagé et nous avons pu admirer le glacier depuis les passerelles sous un temps froid mais relativement sec !

Perito Moreno
A comparer avec l'article du 5 février "des vacances en famille", les couleurs ont changés !


Point positif du mauvais temps : nous étions seuls, personne pour venir compliquer votre cadrage mais aussi personne pour vous tirer le portrait ! Heureusement que Romain a acquis une véritable maitrise de la photo à bout de bras !
Quand je vous dis qu'il n'y avait personne !

Le champ de glace
Avant la rupture (novembre 2011 avec les parents)
Après la rupture (Mai 2012 avec Romain).  Le glacier sépare 2 bras du lago argentino en avançant contre la roche de la péninsule. La différence de hauteur d'eau entre les 2 bras peut atteindre 25m. Petit à petit l'eau force son passage créant une arche ou un pont de glace entre la péninsule et le glacier. La rupture de cette arche est connue sous le nom de la rupture du Perito Moreno et se produit en moyenne une fois tous les 4 à 5 ans voire 16 ans d'attente entre 1988 et 2004.



Les animaux sauvages étaient au rendez-vous et nous avons sortis jumelles et appareil photo un nombre incalculable de fois !

Ca nous aura pris du temps et de nombreux sauts !


Une estancia dans la pampa
El rey de la patagonia