mardi 26 juillet 2011

Los Pitufos...

Los Pitufos : étrange traduction qui correspond à nos ... schtroumpfs !!!!
Après plusieurs tentatives pour essayer de faire dire schtroumpfs à Leti (l'argentine de la colloc) on a compris pourquoi une traduction avait été nécessaire... Elle reste bloquée sur le ch sans pouvoir enchainer avec le "tr" ou alors transforme en "estroumpfs" !

Nous avons vérifié ils parlent bien le "pitufo" et ont aussi leur "Papa pitufo" (grand schtroumpf) et la pitufina (schtroumfette) , on est rassuré ! Par contre Gargamel étant adapté aux cordes vocales autochtones, il n'a pas été traduis.


Allez pitufer bien et à schtroumpf !

mercredi 20 juillet 2011

Salon de l'agriculture à BA

Ce weekend nous sommes allés voir les vaches ! Et nous n'avons pas été déçus, il y a en avait pour tous les gouts : des grosses (ça ne bat pas les records de Limoges), des poilues, des laitières, des bossues...
Il y en avait même à 4 roues motrices et à moteur !!!
Le tout agrémenté d'un défilé de gauchos et de leurs dames à cheval et ... d'un petit sandwich à la viande grillé !

J'ai bien essayé de mémoriser les noms des espèces mais peine perdue mon cerveau se refuse à retenir les noms ennuyeux, du coup je vous fais une présentation à ma manière...

Une belle réserve de laine !
La bossue ou la dromadache
La squelettique
Moitié buffle moitié vache : la vuchle ou la buche
Un lama sous LSD !
Petite séance de coiffure pour rendre mousseuses les bouclettes de madame
Fantomas
Les bipèdes eux ont fait la queue pour aller faire joujou dans un circuit de voiture grandeur nature...
 

Réunion de Gauchos
 
Je me souviens d'un faisan doré mais je ne sais plus si c'est bien lui...
La belle cocotte d'argentine
Ou alors c'est lui le doré.... A vos guides et autres ressources de savoir , la mienne (mon grand-père) est actuellement hors de portée !

vendredi 15 juillet 2011

Mar del Plata

Même si il n'y avait pas de jour férié nous sommes quand même partis en excursion à Mar del Plata (sud de Buenos Aires sur la côte) avec Jean-Paul et Marie-Jo. Ils avaient reçu des argentins en France par le biais du Rotary et nous faisions donc la "visite retour".
Ça a plutôt bien démarré avec balade le long de la plage à pied et en voiture de location sous un beau soleil. C'est là que l'on s’aperçoit que nous autres français sommes un rien chauvin : "tiens ça me rappelle Biarritz, ha et puis là on dirait les landes ! Ici c'est la Camargue en plus grand...."
Le spectacle de l'océan nous a fait du bien, et la paella de midi aussi, on a bien pris l'air du large ! Un peu moins agréable à proximité de la colonie de lions de mer; ils sont comment dire... odoriférants !

Le Saint protecteur de la ville
La colonie
 
Notre future voiture !
Le cimetière des bateaux morts
 
 

Le soir nous étions invités au rotary Nord de Mar del Plata pour la passation de la présidence. On s'était fait beau pour l'occasion, manque de bol la maladresse du père et du fils a quelque peu entaché la belle chemise et le pantalon de Romain... Ils ne font pas les choses avec le dos de la cuillère au rotary et nous avons eu droit à un émouvant levé du drapeau français par Jean-Paul !
Vous vous imaginez bien que nous n'étions pas aussi à l'aise que des petits poissons frétillant dans l'eau vive, mais les gens ont été très accueillants et nous avons passé une agréable soirée.  Les bérets de Bigorre importés en direct ont été beaucoup appréciés ! Romain n'en est pas encore revenu d'entendre, lors de la présentation des statistiques de présence, qu'un membre n'avait pas raté une seule réunion depuis 20 ans !!! Il faut le faire quand même, ça méritait bien un petit pin's !

La côte sud
Le lendemain nous sommes rentrés à l'intérieur des terres pour faire plus ample connaissance avec la pampa, la laguna (lac) et la sierra de los padres. Les prévisions météo de chute de neige n'ont pas empêché le soleil de briller au dessus de nos têtes ! Beau paysage, belle vue bien que la sierra (textuellement montagne, réellement petite petite colline...) se transforme petit à petit en lotissement de luxe.
Mon sujet préféré a pris de grands risques pour satisfaire la photographe au grand dam de son père !
 

Le soir nous avons retrouvé Carla et son compagnon pour une parrilla. Carla avait été sélectionnée par le rotary argentin pour faire partie du voyage en France et avait été hébergée par Jean-Paul et Marie-Jo. Nous nous sommes très bien entendus : même âge, même passion et des gens très avenants. Les flocons tant attendus sont finalement tombés pendant 5 min, tout le restaurant était en émoi : il n'avait pas neigé depuis 2003 !
Les retrouvailles avec Carla

Le lendemain nous sommes partis explorer la côte nord en compagnie de Carla. Belles plages et belles maisons. Celles-ci sont tellement grandes et luxueuses que ce sont seulement les hommes politiques plus ou moins honnêtes et les grosses fortunes qui peuvent se les payer ! Jean-Paul a commencé à comprendre pourquoi toutes les boutiques de BA affiche : 15 à 20% de réduction si on paye en liquide...
Nous essaierons de nous revoir avec Carla et son copain dont je ne me rappelle plus le nom...
La Pampa
 
 
Centre commercial type Walt Disney


Le retour au milieu de la pampa s'est bien passé et la fin de la semaine aussi. Nous avons eu la chance de pouvoir aller voir un ballet, "la belle au bois dormant", au "teatro colon", somptueux théâtre à l'italienne qui a été entièrement rénové pour le bicentenaire de l'Argentine.

Teatro Colon

lundi 11 juillet 2011

Développement et analyse de la défaite de River Plate par Jean-Paul Clarenc

Le commentaire étant quasiment aussi long que mon article, il méritait bien une place de choix. J'ai donc l'honneur d'inviter M. Jean-Paul Clarenc sur mon modeste blog !! (Ce coup-ci vous n'aurez pas de fautes d’orthographes...) :


Quelques commentaires sur le River Plate :
Nous avons vécu une journée historique, la descente de River Plate en division 2 ! Non ce n’est pas moi qui le dis par dérision, c’était le titre des journaux et la une des télévisions. Vraiment, le foot est une religion ! Cette descente a été vécue comme un drame, car le club est parmi les plus titrés au monde, le plus ancien d’Argentine et que chaque Argentin supporte un club avec une dévotion qui nous est totalement étrangère. 

J’ai lu dans « La Nacion », journal national du même ordre que « Le Figaro » ou « Le Monde » chez nous, un article d’une demi-page paru avant le match, sur les conséquences psychologiques qu’une défaite aurait sur les supporters. Tous les symptômes étaient décrits avec les plus amples détails : irritabilité, repliement sur soi, voire dépression. Les causes ? Une identification excessive au club, aux joueurs, ces héros, le tout décrit par des éminences de la psychologie.

Après le match et la défaite, les journaux étaient envahis de commentaires de tous ordres, et sur quatre pages, en pages générales (les pages « sportives » donnaient encore plus de détails) pendant plusieurs jours. Ne parlons pas de la télévision. Avec bien entendu, analyse des faits, retours sur images, explications sur les choix stratégiques, sur les joueurs, remise en cause des dirigeants, conséquences économiques, etc. 

C’était même devenu une affaire d’état ! Ainsi, la décision de jouer le match avec le public avait-elle été prise par la présidente de la République elle-même, Christina Kirchner (qui a succédé à son mari, juste une petite affaire de famille, mais passons…), contre l’avis de certaines personnes de son entourage qui craignaient des violences, en raison du fait que lors du match aller la semaine précédente, à Cordoba, des supporters du River avaient envahi le stade après la défaite 0-2. Après les dégradations et violences à Buenos Aires, menaces de mort contre l’arbitre, interventions pour le moins musclées de la police (attention, cela n’a rien à voir avec les aimables courses de CRS que nous connaissons en France), arrestations, Christina a justifié sa décision en disant que cela aurait été pire si elle avait interdit la présence du public, qui aurait de toute façon exprimé sa fureur. Juste une petite précision : les élections pour la présidence ont lieu en Septembre (ou Octobre) prochain… Heureusement, tout cela s’est limité au quartier du stade, nous n’avons pas été touchés!

Bon, il faut relativiser ! Les violences, sont avant tout le fait de quelques bandes, que les journaux évaluent à 300 personnes environ (faut-il prendre pour argent comptant ce que dit la presse, même chez nous d’ailleurs ?). En Europe, on appelle ces perturbateurs des Hooligans. En Argentine, ce sont « Las Barras Bravas », des bandes plus ou moins organisées sous un drapeau, plus ou moins agitatrices et qui, à l’occasion, servent de supporters, colleurs d’affiches voire hommes de main rémunérés à certains hommes politiques qui ne regardent pas de trop près aux moyens employés. 

« Panem et circenses » disait le poète latin. En tous temps et en tous lieux cette expression reste d’actualité, sous les formes les plus diverses, le foot, le tiercé, restons modestes, nous avons aussi nos chimères !

samedi 9 juillet 2011

JP et MJ à Buenos Aires !

Ça y est ils sont bien arrivés (et déjà repartis à l'heure ou j'écris l'article) : le père et la belle-mère de Romain (Jean-Paul et Marie-José) ont franchi avec succès l'Atlantique malgré le nuage de cendres pour venir nous rendre visite. Les premiers jours n'ont pas été très cléments mais au moins le froid et la pluie ont justifié nos milanesas et autres parrillas !!

Pour alterner un peu ville et verdure, le premier weekend s'est déroulé entre la réserve naturelle de Buenos Aires que vous commencez à connaître, Puerto Madero et la collection privée de la dame la plus riche d'Argentine. Elle a fait construire un bâtiment avec vue sur le port et toit ouvrant pour admirer ses œuvres d'art sous le ciel étoilé... Romain a trouvé que les salles immenses ferait de belles salles de sport et moi de belles salles de danse (beau parquet, belle vue, bonne orientation) ! Bonne collection mais éclairage à revoir.
Puerto Madero
A cette hauteur il ne vaut mieux pas renverser son sceau !
 



Dimanche le soleil sort son nez et nous le notre direction la feria de Mataderos. Celle-ci était bien plus animée que lors de notre première visite : spectacle de danses folkloriques, pleins de stands à regarder et jeux de gauchos à cheval. Le jeux consistent à lancer le cheval au galot en ligne droite et de faire passer un petit stylet dans un anneau pendu à un portique (on comprendra que le porteur du stylet est sur le cheval lancé au galot)... L'anneau n'est pas gros, de la taille d'une grosse bague, il faut donc une bonne vue et une sacré adresse.
 
Le speaker
La file d'attente
Si vous cliquez vous verrez l'anneau
Les spectateurs
Le stylet dans la bouche
Pause casse-croûte
On participe de 14 à 60 ans !
Marie-Jo et moi-même avons pris le temps de bien les admirer pendant que le père et le fils assistaient à la descente de River Plate (club de foot mythique de BA) en seconde division. Un drame national, encore relaté dans les journaux actuellement (soit 2 semaines après l'évènement). Les argentins étant très portés sur la psychologie, Jean-Paul a pu lire toutes les conséquences psycologiques d'une telle défaite sur le moral, que dis-je le mental des supporters !!

Ils se sont d'ailleurs exprimés en cassant les vitrines et brulant les poubelles dans le quartier du stade, nous on a rien vu. Affaire prise très au sérieux par la plus grande partie des porteños, certains pleuraient à chaudes larmes, d'autres étaient encore énervés en arrivant le lundi au travail...